Article du Parisien sur la création de MPM Motors

  Par Benjamin Derveaux  Le 2 juin 2017 à 22h46 – Journal le Parisien

Rouler avec allure sans se ruiner. C’est le défi que s’est lancé MPM, constructeur automobile, dont le siège est basé à Croissy-sur-Seine, en fabriquant des voitures low-cost au design sportif.

Pour l’instant, un modèle unique, mais customisable, avec plusieurs coloris et options, est commercialisé au prix de 8 500 € en présérie. « On est encore en phase de test, où l’on attend des retours des acheteurs.

Le véhicule fonctionne très bien mais il y a toujours des petites choses à améliorer », indique Igor Paramonov, directeur de MPM. A terme, le prix devrait se rapprocher de 13 000 €.

Si elle en a les attributs physiques, la PS-160 n’est pourtant pas une voiture de sport, précise le directeur. « Il ne faut pas s’attendre à une Lamborghini, prévient Igor Paramonov. La voiture est légère pour sa taille et la sensation sportive est là, mais on ne peut pas avoir 600 chevaux sous le capot pour ce prix. L’idée est avant tout de pouvoir accéder à une belle voiture, mais à un coût raisonnable. ». D’ailleurs, pour préserver ce coût, les voitures qui sortent de l’usine de production de Saint-Quentin-en-Yvelines, sont limitées au maximum en électronique. « C’est assez artisanal, commente Guillaume de Berry, responsable de la communication et graphiste impliqué dans le projet depuis le début. On n’a pas encore de robots. On essaie de faire le plus simple possible et qu’il n’y a pas de coûts cachés, pour que l’entretien soit le moins compliqué possible. ». Croissy-sur-Seine (Yvelines), ce vendredi. « L’idée est avant tout de pouvoir accéder à une belle voiture, mais à un coût raisonnable », indique Igor Paramonov, directeur de MPM.

Depuis le lancement de la marque, au début de l’année, plus d’une centaine de véhicules ont été construits. Un chiffre assez modeste mais qui rentre dans le processus de développement du véhicule. « Le fait que nous ne soyons pas une grosse entreprise, avec des grosses usines de production, nous permet de nous adapter plus facilement aux nouvelles pratiques. Il ne faut pas brûler les étapes », souligne Igor Paramonov. Un pari qui semble osé mais qui n’effraie les deux hommes. « On cherche à concurrencer le marché de l’occasion, où on achète des voitures pas chères mais avec lesquelles on a souvent des problèmes techniques », précise Guillaume de Berry. La marque veut aussi se démarquer en incluant d’emblée des options comme la climatisation, les vitres électriques, ou les rétroviseurs chauffants. « Nous ne sommes pas là pour marcher sur les plates-bandes des autres constructeurs. Mais on souhaite donner le choix aux gens », insiste le directeur de MPM.

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